mardi 3 décembre 2013

Agir face à la crise : les propositions du MRC

Après plusieurs années de politiques libérales et d’austérité, notre pays est en proie à de grandes difficultés.

Chômage, précarité, étranglement budgétaire des ménages, jeunes peinant à trouver leur place dans la société, la crise se fait durement sentir au quotidien. 
Face à cette situation, le MRC agit dans la majorité, pour que la politique de redressement de la France qu’il défend devienne celle du Gouvernement.

Voici les propositions du MRC pour sortir la France de la crise :

Réorienter la construction européenne :


• Montrer les voies de coopérations européennes, dans des domaines comme l’indépendance énergétique, l’e-économie, les grands travaux, les normes sociales et environnementales pour le commerce.
Rompre avec le libre-échange et l’austérité qui ne peuvent conduire qu’à la récession.
• Redonner de l’air aux entreprises françaises par une baisse du taux de change de l’euro.
Organiser le passage à la monnaie commune, pour que chaque Nation d’Europe puisse mener la politique monétaire adaptée à ses spécificités, au service du travail, de la croissance et de ses intérêts.

Relancer la croissance par la réindustrialisation de notre pays :


• Soutenir, sur l’ensemble du territoire national, les entreprises qui investissent dans l’innovation, la production et l’exportation pour nos emplois.
Protéger notre économie, s’opposer aux délocalisations qui détruisent le travail.

Redresser la France par l’Ecole :


Restaurer le niveau scolaire, défendre le principe d’Egalité dans l’accès à la connaissance.
• Revaloriser la formation professionnelle, levier d’insertion et atout pour nos entreprises
• Soutenir la recherche pour mettre notre pays au premier plan dans les domaines clés de l’avenir.
• Former les citoyens de demain : forger des esprits libres, unis par le même sens de l’intérêt général et animés par les valeurs de Liberté, d’Egalité, de Fraternité et de Laïcité.

Affirmer la présence de la France sur la scène internationale :


Défendre une politique étrangère autonome.
• Appuyer la recherche et le développement de coopérations avec les grands pays émergents (Russie, Brésil, Inde, Indonésie, Chine etc.)

lundi 10 juin 2013

Réunion Débat



La Fédération du Cher du
Mouvement Républicain et Citoyen

Vous invite à une réunion-débat :
L’Euro, sa crise … et après ?

Animée par Jean-Yves AUTEXIER, Ancien Sénateur


Jeudi 20 Juin à 18 h30 à BOURGES
 Salle n°4 Espace Michel de Bourges, 
N'hésitez pas à vous pouvez vous inscrire sur notre page facebook.

mercredi 29 mai 2013

La région Centre et ses "bassins de vie"



La région Centre dans le cadre de sa stratégie « ambitions 2020 » met en place une réflexion par « bassin de vie », elle vient d’instituer des comités de pilotage pour partager un diagnostic.

Ce qui frappe dans les documents préparatoires, c’est que nulle part n’est fait référence aux communes et aux collectivités territoriales, mais le mot territoire figure plus d’une vingtaine de fois. Le territoire étant une collectivité sans les citoyens, cela en dit long sur l’approche technocratique de ses documents.





De plus, le découpage des « bassins de vie » parait incongru. Le « bassin de vie » de Bourges s’arrête à l’ouest à 10 km au niveau de Marmagne (1)  et à l’est à 70 km, à la Chapelle Montlinard (2) et Cours les barres (3). Comprendra qui pourra !

Au niveau des enjeux, l’objectif mis en avant, c’est le renforcement de Bourges et de son agglomération  au détriment des communes rurales des alentours. On avait eu un avant-gout au niveau de SCOT (Schéma de cohérence territoriale) ou sous prétexte de lutter contre le mitage, on limite les constructions en zone rurale pour privilégier Bourges.

Une véritable politique d’aménagement du territoire nécessite un équilibre entre le rural et l’urbain, l’un ne peut être sacrifié au bénéfice de l’autre faute de quoi la formule « bassin de vie » pourrait vite être le « bassin de mort » de nombreuses communes rurales qui perdent commerces et services.


Il est encore temps d’agir, auprès des élus régionaux pour éviter l’irréparable.